Le grand circuit de découverte vous propose une promenade à travers le Sanctuaire,
en passant devant une dizaine de chapelles et mémoriaux
« Petite chapelle », ou « Chapelle des Apparitions »
Conformément au souhait de la Vierge, des amis du chapelain Louis-Marie Jamin, prêtre responsable de la paroisse du village de Banneux, ont décidé, en avril 1933, de construire la Petite Chapelle.
Pour son emplacement, l’indication de Mariette a été tranchante : C’est ici que la Vierge a dit « une petite chapelle » et c’est ici qu’on la fera ! Ici, c’était le petit jardin potager de la famille Beco…
La première pierre est posée le 25 mai 1933, et la bénédiction de la chapelle a lieu le 15 août 1933.
Du côté droit en regardant la chapelle, derrière la maison Beco, l’Enclos Saint-Joseph compte une statue du saint avec l’Enfant Jésus, qui se trouve au dessus de l’autel.
C’est celle du remorqueur qui, pendant la guerre 1914-18, a quitté Liège pour atteindre Maastricht, emportant 103 passagers clandestins dont 94 recrues pour le front.
Elle a été offerte par les frères Gilman, propriétaires du remorqueur, à Notre-Dame de Banneux. Elle se trouve à présent sur le mur latéral gauche du Bureau-info.
Stèle des gens du voyage
En 1997, les Gitans l’ont offerte et ont rénové leur croix à l’occasion du 30ème anniversaire de leur pèlerinage annuel.
En 2007, une plaque commémorative a été ajoutée à l’occasion du 40ème anniversaire, avec la mention : Aux responsables des gens du voyage. 40 ans à Banneux.
La croix de Mgr Kerkhofs
Cette croix a été offerte par Mgr Kerkhofs, évêque de Liège, en 1933, Année Sainte extraordinaire. Elle a été érigée à l’occasion du Jubilé du 19ème centenaire de la Rédemption.
Monument de l’Union Internationale de Prière
Pour répondre à l’appel de la Vierge : Priez beaucoup, l’U.I.P. a été fondée le 24 septembre 1934, par Mgr Kerkhofs et l’abbé Louis Jamin.
Des millions de membres s’unissent aux prières qui se récitent chaque soir, à 19h, au Sanctuaire.
Monument à saint Alphonse-Marie de Liguori
Saint Alphonse (1696 – 1787), docteur de l’Église, a fondé la congrégation des pères Rédemptoristes. Il s’est distingué par sa foi, sa piété et son apostolat marial. Il a poussé ses disciples à évangéliser les pauvres et à les secourir.
Symbolisme du monument : la colonne de style baroque évoque la période durant laquelle saint Alphonse a vécu; la colonne s’appuie sur une masse rocheuse : le rocher inébranlable de l’Église. Alphonse pose la main sur celui-ci : il s’appuie sur l’Église et la Parole de Dieu. Le dynamisme qui se dégage du personnage évoque son ardeur apostolique : il marche, il est prêt à l’action.
Saint Alphonse a pris place dans le domaine de la Vierge des Pauvres en 1966. Il y est bien à sa place, car son apostolat auprès des pauvres lui fut inspiré par Celle qui se révéla ici la Vierge des Pauvres.
Monument à saint Ignace de Loyola
Saint Ignace (1491-1556), ancien militaire, devint soldat du Christ après avoir été gravement blessé à la guerre. Il fonda la Compagnie de Jésus : les Jésuites. À l’occasion des cinq cents ans de la naissance d’Ignace, en 1991, une nouvelle chapelle a été construite dans l’allée Saint-Michel (la première, inaugurée en 1960, n’existe plus). Le projet du nouveau monument a été conçu par un jeune jésuite architecte.
La statue rappelle la veillée nocturne de saint Ignace à Montserrat. Agenouillé, le saint présente son épée de chevalier à l’Enfant Jésus, assis sur les genoux de sa Mère.
Le long du mur semi-circulaire, se dressent à distance régulière, à trois endroits, 5 colonnettes de béton, dont la surface supérieure est cruciforme : rappel des 15 mystères du Rosaire. Alors que la Vierge et Jésus trônent en majesté, Ignace, génie mystique et apôtre des temps modernes, est tout petit. L’auteur de la statue veut nous signifier, que c’est en commençant petitement, simplement, qu’Ignace est devenu un grand mystique, le fondateur des Jésuites, et qu’il a étendu son action à toutes les nations.
Chapelle Saint-Michel
Les pèlerins allemands ont construit, au Sanctuaire, la réplique de la chapelle du village de Rhöndorf, près de Bonn, en Allemagne. Durant la guerre de 1940 – 45, on y récitait chaque jour le chapelet, pour tous les prisonniers de guerre, sans distinction de nationalité.
Cette chapelle du village du chancelier Adenauer, est dédiée à saint Michel, patron de l’Allemagne. La cloche, abritée dans le campanile, a été offerte par le Chancelier, un des apôtres de la concorde entre les nations et l’un des fondateurs de la Communauté européenne. Le 1er avril 1960, la première pierre de la chapelle a été bénite par l’abbé Paul Adenauer, fils du Chancelier.
Chemin de croix dans la forêt
Il comprend 16 stations qui se présentent sous la forme de 16 vitraux dus au talent de l’ancien directeur de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège, M. Gilbert. Les vitraux ont été exécutés par M. Pirotte, maître-verrier de Beaufays.
Le chemin de croix est appelé à fortifier la dévotion des pèlerins. Avant les 14 stations traditionnelles, on rencontre une station représentant la dernière Cène : l’Eucharistie est le sacrement de notre salut. La 16ème station prolonge les autres : c’est la transfiguration de la passion et de la mort de Jésus, par sa Résurrection.
Le chemin de croix a été inauguré par Mgr G. van Zuylen, le 1er mai 1980.
Monument des sept saints Fondateurs des Servites de Marie
Ces hommes riches (13ème siècle) quittent leur monde de luxe et de faste pour se retirer dans le jeûne et la prière. Ils se distinguent surtout par leur dévotion à Marie et par leur secours aux pauvres et aux malades. Ils fondèrent l’Ordre des Servites.
La chapelle montre les sept Fondateurs, en prière devant la Vierge des Pauvres. À l’occasion du 750ème anniversaire de l’Ordre, la chapelle reconstruite (elle se trouvait initialement dans le Chemin des Pèlerins), est bénite par le père provincial, le 18 juillet 1983.
Statue de sainte Bernadette (1844 – 1879)
M. l’abbé Louis Jamin désirait vivement édifier à Banneux, sur le Chemin des Pèlerins, une chapelle dédiée à sainte Bernadette. Elle devait occuper une place d’honneur parmi les grands serviteurs de Marie, comme saint Bernard, saint Jean, les sept saints fondateurs des Servites, saint Ignace, Saint Norbert et Saint Joseph, qui avaient déjà reçu leur place.
Mgr L. Ricaud, recteur honoraire des Sanctuaires de Lourdes et pèlerin assidu de Banneux, a offert la statue de sainte Bernadette (d’après sa lettre au recteur, l’abbé Maurice Van Loon), en 1961. Elle a été placée à proximité de la grande statue de la Vierge des Pauvres qui domine l’esplanade.
Au jubilé du 50ème anniversaire de la reconnaissance officielle des apparitions à Banneux, une grande statue de la Vierge des Pauvres a été inaugurée. Celle-ci se trouve à l’entrée de l’esplanade, et représente la Vierge des Pauvres qui bénit Mariette, lors de la 4ème apparition. La première statue, à hauteur du grand autel, a été déplacée à l’entrée de la grande église de la Vierge des Pauvres.
Statue de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus (1873 – 1897)
Thérèse Martin était une religieuse du Carmel, dont la vie s’éclaire à la lumière de l’acte d’offrande et d’abandon à l’Amour miséricordieux.
L’Enfant Jésus, sur les genoux de sa Mère, tend des roses à sainte Thérèse et celle-ci, comme elle l’avait promis avant de mourir, les répand sur la terre.
Sainte Thérèse a pris sa place à Banneux, parmi les grands serviteurs de Marie, le 11 août 1967.
La stèle à l’étoile
La stèle, à l’origine ornée d’une étoile lumineuse, commémore le passage de la Vierge des Pauvres entre les sapins.